La première couronne de Lyon séduit de plus en plus d’acheteurs en quête
de maisons et d’espaces extérieurs. Mais l’offre se fait rare et les prix
connaissent une accélération sans précédent. Florent Lancelot, gérant
de l’agence Groupe Lancelot Immobilier, nous confirme cette tendance.

Dans quel secteur géographique travaillez-vous ?

Notre agence se situe au centre du village de Sainte-Foy-lès-Lyon. Nous intervenons spécifiquement sur ce secteur et dans un rayon de 5 kilomètres aux alentours.

Notre agence vend donc des biens également dans le 5e arrondissement et sur  rancheville. Exceptionnellement, nous pouvons réaliser des opérations dans les Monts d’Or ou en centre-ville de Lyon.

Quel est l’état des lieux du marché de votre secteur ?

Nos trois zones principales d’intervention, Sainte-Foy, Francheville et le 5e arrondissement, sont très demandées du fait notamment de leur proximité avec le centre-ville de Lyon.

« Le secteur de Sainte-Foy-lès-Lyon, très recherché, est particulièrement tendu en ce moment »

L’accès à la gare TGV est également très rapide à partir de ces secteurs. C’est idéal pour les travailleurs qui souhaitent se rendre à Paris, par exemple. Nous répondons également à une forte demande de clients en retour d’expatriation et dont les enfants iront à l’école américaine sur la Mulatière ou au lycée international vers Gerland. En revanche, l’offre de biens est très limitée. Le marché est aujourd’hui un peu compliqué avec une pénurie de biens associée à des prix parfois très élevés.

Le volume de ventes a-t-il évolué avec la crise sanitaire ?

Globalement, nous avons réalisé davantage de transactions depuis 2020. En revanche, notre chiffre d’affaires n’a pas été régulier. Nous avons connu une grosse accélération des ventes à la sortie du premier confinement, aux mois de mai, juin et juillet. Cette dernière s’est accompagnée d’une forte hausse des prix.

Quels sont les biens les plus recherchés dans votre secteur ?

Depuis le début de la crise sanitaire, nous avons constaté un véritable désamour pour les appartements, même récents avec extérieur. Il est bien plus difficile aujourd’hui de les vendre notamment s’ils ne possèdent pas un bel extérieur. Les balcons ne sont plus suffisants. Les acheteurs recherchent de grandes terrasses ou des jardins.

Si les appartements à petits prix autour de 3 000 €/m² continuent à trouver preneur, la maison est devenue le bien le plus recherché dans notre secteur. Leur prix moyen a d’ailleurs fortement augmenté.